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JNA 2025 : une conférence publique pour camper le décor et pour une synergie des parties prenantes autour de la promotion des plantes médicinales 

 

C’est sous le thème: «Promotion des plantes médicinales au Burkina Faso : Quelles Synergies des parties prenantes?» que s’est tenue ce vendredi 30 mai 2025 à Bobo-Dioulasso, une conférence publique en prélude à la 7 è édition de la Journée Nationale de l’Arbre, JNA 2025. Organisée par le Centre National des Semences Forestières (CNSF) en collaboration avec l’École Nationale des Eaux et Forêts (ENEF), cette rencontre a réuni des chercheurs de la médecine moderne et traditionnelle, du monde universitaire, des associations de la pharmacopée traditionnelle. Au centre des échanges les questions en lien avec les plantes médicinales.

La cérémonie d’ouverture a été présidée par le ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement Roger BARO qui avait à ses côtés les autorités régionales, la marraine et le parrain de l’événement.

 

Cette rencontre campe ainsi le décor de la 7e édition de la Journée Nationale de l’Arbre, JNA 2025 qui se tiendra sous le thème : « Plantes médicinales : sources de résilience sanitaire et climatique des communautés ». L’ambition des acteurs qui est de conjuguer science et action pour préserver les plantes médicinales, est pour le ministre BARO, la matérialisation de la volonté du Président du FASO, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORE, qui veut que nous fassions de nos racines culturelles, nos enjeux environnementaux, nos aspirations sanitaires une priorité pour une résilience communautaire dans un monde en pleine mutation écologique et climatique.

 

« Le Burkina Faso, à l’image de l’Afrique, est un réservoir inestimable de biodiversité médicinale. Nos savanes, nos forêts et galeries, nos steppes, nos forêts sèches, nos zones de transition et nos terroirs agroécologiques regorgent de milliers d’espèces végétales utilisées depuis des siècles dans la pharmacopée traditionnelle.Notre devoir premier est de documenter, classifier, analyser et comprendre notre patrimoine végétal médicinal. Cela suppose un renforcement massif de la recherche ethno-botanique, pharmaceutique, agronomique et écologique.

 

Nous devons donc élaborer et appliquer un cadre légal spécifique à la conservation, la valorisation et la commercialisation des plantes médicinales. Cela impose d’établir des stratégies qui inclut la propriété intellectuelle, la certification des produits, la régulation de la cueillette, et la lutte contre la bio-piraterie » a indiqué Roger BARO, ministre chargé de l’Environnement.

 

Casser les barrières entre la médecine moderne et la médecine traditionnelle et mettre en synergie les connaissances culturelles en matière de médecine pour le bien être de la population sont entre autres les objectifs assignés à cette conférence selon DABOUE Marie Edith Sylvie Directrice Générale du CNSF.

 

Trois panels vont permettre à 10 éminents panelistes de traiter différents sous thèmes avec pour ligne de mire l’élaboration d’une feuille de route qui va proposer des solutions adaptées face à un patrimoine inestimable qui vacille aujourd’hui sous le poids de menaces croissantes et qui mettent en péril un héritage bioculturel tout entier, des trésors botaniques parfois encore inconnus de la science.

 

A cette rencontre 10.000 plants médecinaux ont été remis à chaque région du Burkina Faso soit au total 130000 plants dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Appui aux efforts de reboisement par la mise au point de méthodes de multiplication végétative à moindre coût au Burkina Faso» (PARMEV/BF), pour la réalisation de bosquets médicinales dans les 45 provinces selon la vision du chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ.

La Remise d’attestatoons de reconnaissance à la marraine et au parrain de cette conférence publique et la visite des stands d’exposition ont été les derniers temps forts de la cérémonie d’ouverture.

DCRP/MEEA

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