La preuve par l’exemple des Burkinabè
Ces derniers mois, La politique du gouvernement du Premier Ministre Rimtalba Emmanuel OUEDRAOGO est résolument orientée, pour une industrialisation du pays. Et cela, en plus de la lutte contre le terrorisme qui demeure la priorité absolue du Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE. La politique volontariste d’industrialisation se matérialise de nos jours, par la mise en route d’unités industrielles à travers le pays pour booster le développement économique, tout en menant la guerre contre l‘apatridie politique qui œuvre sans relâche pour la déstabilisation de la seconde révolution du peuple Burkinabè.
Soyons clairs, nous l’avions toujours écrits dans les mêmes colonnes ou ailleurs ; « Racines » ne roule pour personne, « sauf pour l’information constructive ; la vérité et les faits. Nous nous efforcerons tant que nous aurons la force d’exister de relater ce qui mérite d’être porté à la connaissance du public, dans la mesure où nous en serons nous-même bien informés. La ligne éditoriale de «Racines » demeure constante depuis 1994, date de sa naissance. Nous sommes nés pour dire les faits et la vérité des faits, pour tenter de dégager le sens des évènements dont nous sommes témoins. Pour informer les citoyens de ce qui les entoure et des changements qui ont lieu et qui les concerne ; pour dire la vérité là où le mensonge fait du tort. Nos articles voudraient être efficaces dans l’information, mais dénués de toute passion ou préjugé ».
Epiloguons : Dans son message de fin d’année le 31 décembre 2024, le Chef de l’Etat annonçait les couleurs. Il avait indiqué qu’en 2025, de nombreuses usines verraient le jour pour assurer la transformation locale des matières premières et leur exportation. Cela, en vue de donner de la plus-value à ces matières premières et créer de l’emploi.
En réalité, avant 2025, la dynamique avait été déjà enclenchée. Le 30 novembre 2024, le Capitaine Ibrahim TRAORE procédait à l’inauguration d’une usine de transformation de tomates à Bobo-Dioulasso, capitale économique. Cette usine, première entreprise opérationnelle du programme de l’entreprenariat communautaire, s’inscrit dans la vision du Chef de l’Etat de promouvoir la création de richesses par actionnariat populaire. Dénommée Société burkinabè de tomates, (SOBTO), l’usine a vu le lancement de ces travaux en septembre 2023, et est spécialisée dans la production de la pâte de tomate, sous le nom commercial « A’diaa » (la saveur en langue locale).
Construite sur une superficie de 5 hectares, l’usine a une capacité de transformation de 100 tonnes de tomate par jour. Elle devrait générer 180 emplois directs permanents et 3000 emplois permanents.
Moins d’un mois après l’ouverture de l’usine de transformation de tomates de Bobo-Dioulasso, le président du Faso procédait à l’inauguration d’une deuxième usine de transformation de tomates, dénommée Faso Tomates (SOFATO), dotée d’une capacité de production journalière de 100 tonnes. C’était le 30 novembre 2024, à Yako. Elle est financée à hauteur de plus de 5 milliards de FCFA, grâce à une collaboration entre l’Agence pour la Promotion de l’Entrepreneuriat Communautaire (APEC) et le Fonds burkinabè de développement économique et social (FBDES). SOFATO devrait générer 100 emplois directs et plus de 1500 emplois indirects. De la commercialisation des produits, il est attendu un chiffre d’affaires de 7 milliards de FCFA pour sa première année de production.
Conformément à son discours de fin d’année, le chef de l’Etat va dès le 20 février 2025, procéder à l’inauguration d’une nouvelle minoterie spécialisée dans la production de farine de blé, située à Gampela, dans la commune de Saaba. Dénommée Moulin Double Star (MDS), cette minoterie est une initiative privée. D’un cout de 15 milliards de FCFA, elle a une capacité de production de 220 tonnes de farine et de 80 tonnes de son par jour. Elle devrait générer près de 300 emplois directs et plus de 10.000 emplois saisonniers. La transformation des productions locales pour impulser le développement industriel rentre dans la vision du président du Faso et cette nouvelle minoterie s’inscrit dans cette dynamique.
Quelques jours seulement après l’inauguration de la minoterie, c’est autour du complexe industriel de détergent, au produit commercial dénommé « Fassi », dans la commune de Pabré d’être inauguré par le chef de l’Etat, le 6 mars 2025. C’est une unité industrielle spécialisée dans la fabrication des produits de nettoyage tels que les détergents en poudre, du savon liquide et solide. Ce complexe industriel va contribuer à la création de 122 emplois permanents, plus de 300 emplois directs et près de 1600 emplois saisonniers, participant à la lutte contre le chômage. L’investissement mobilisé pour la réalisation de ce complexe industriel d’une capacité de 300 tonnes par jour, est de 4,5 milliards de FCFA. Egalement initiative privée, elle devrait réduire la dépendance aux importations et contribuera à l’amélioration de la balance commerciale.
Enfin le 20 mars, intervenait l’inauguration de la cimenterie de la Société industrielle Sino Burkina de Ciments, (CISINOB), portée par des investisseurs privés chinois. D’un cout d’investissement de 26 milliards de FCFA, CISINOB, est une unité industrielle d’une capacité estimée à 2000 tonnes par jour avec 110 salariés permanents et 300 salariés saisonniers. Pour le chef de l’Etat qui a présidé l’inauguration, c’est un clin d’œil envoyé aux investisseurs étrangers qui désirent investir au Burkina qu’ils peuvent le faire sans crainte.
A travers ces inaugurations et en marquant sa présence à celles-ci, le capitaine Ibrahim Traoré montre inéluctablement sa volonté pour notre pays de compter sur lui-même et sur ses ressources locales tout en encourageant l’initiative privée et la promotion de l’emploi des jeunes.
Racines