«Dèmè Sira » : la voie de la solidarité pour renforcer la cohésion nationale

Le ministre de l’Action humanitaire et de la Solidarité nationale était face aux hommes de médias le jeudi 13 novembre 2025 à Ouagadougou. Objectif, informer l’opinion publique sur le lancement de la Campagne nationale de communication et de sensibilisation sur la solidarité « Dèmè Sira » ou « la voix de la solidarité ». Cette initiative vise à promouvoir les valeurs d’entraide et de cohésion sociale à travers tout le territoire.

La ministre de l’Action humanitaire et de la Solidarité nationale, Passowendé Pélagie KABRE/KABORE, a annoncé que la campagne « Dèmè Sira », littéralement « la voix de la solidarité », s’inscrit dans une dynamique innovante pour marquer autrement le mois de la solidarité, célébré chaque mois de novembre au Burkina Faso.

Le 14 novembre 2025 marque ainsi le lancement officiel de la 1ère édition de la Campagne nationale de communication et de sensibilisation « Dèmè Sira », qui s’étendra jusqu’au 31 janvier 2026. Elle vise à renforcer la culture de solidarité et de résilience au sein des communautés.

A travers la campagne « Dèmè Sira », le gouvernement ambitionne de faire de la solidarité une cause nationale, un réflexe collectif et un levier de résilience et de souveraineté.

Déployée sur l’ensemble du territoire national, l’initiative prendra plusieurs formes , caravanes régionales, rencontres communautaires, actions citoyennes, dons symboliques, mais aussi un vaste mouvement digital porté par le hashtag #DèmèSira pour amplifier l’élan de fraternité à l’échelle nationale.

Selon le ministre Passowendé Pélagie KABRE/KOBORE, cette campagne prévoit également une mobilisation de ressources endogènes afin de financer durablement la solidarité au Burkina Faso.

La mobilisation de tous les citoyens et acteurs économiques, pour qu’ils contribuent à bâtir des chaînes de solidarité durables ainsi qu’aux partenaires techniques et financiers, et à la diaspora, qui incarne chaque jour le visage de la solidarité burkinabè à travers le monde, est vivement attendu a-t-elle insisté.

L’occasion fut belle pour la première responsable du département en charge de la solidarité nationale d’inviter les populations à faire de la solidarité un acte de souveraineté.

« Ensemble, faisons du Burkina Faso la patrie du cœur et du partage » a-t-elle conclu.