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COVID 19 : une revue à mi-parcours pour valider le rapport d’évaluation du Plan national de riposte.

Le ministère de l’Economie et des finances a organisé un atelier de validation du rapport d’évaluation du Plan national de riposte à la COVID-19 le mercredi 16 avril 2025 à Ouagadougou. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Directeur général de l’Economie et de la planification, Docteur Larba Issa KOBYADGA.

 

Cette rencontre vise à examiner avec les acteurs nationaux le rapport de l’évaluation du Plan de réponse à la COVID-19 mis en œuvre par le Gouvernement burkinabè entre 2020 et 2022. « Le Plan étant arrivé à échéance, son évaluation s’impose comme une nécessité.

 

Elle nous permet non seulement de faire le bilan des actions entreprises, mais surtout d’en tirer des enseignements utiles pour la conception, l’orientation et la mise en œuvre des politiques publiques pour la gestion des futures crises », a relevé le Directeur général de l’Economie et de la planification, Docteur Larba Issa KOBYADGA. En effet, l’objectif de l’évaluation est d’apporter des éléments factuels, objectifs et structurés pour améliorer la qualité, la redevabilité et la transparence de l’action publique. Dans un contexte mondial marqué par des crises multiples et multiformes, l’institutionnalisation de l’évaluation devient un outil nécessaire de résilience, d’anticipation et de bonne gouvernance.

 

A en croire Docteur Larba Issa KOBYADGA, la mise en œuvre du Plan de riposte a permis à l’économie nationale de pouvoir demeurer résiliente. « Sur des estimations en termes de prévisions d’un taux de croissance qui devrait effectivement être négatif pour l’année 2020 par exemple, nous avons pu donc obtenir un taux de croissance de 1,5 % ce qui est déjà un élément positif d’un point de vue macroéconomique », a-t-il indiqué.

 

D’un point de vue global, l’évaluation portée par un cabinet indépendant a montré que les mesures gouvernementales ont permis de maintenir le Burkina Faso sur un chantier de croissance mais aussi de sauvegarder à la fois des vies et de pouvoir continuer le processus de développement de notre capital humain. « De façon global nous estimons que la mise en œuvre de ce Plan a donné des résultats satisfaisants certes, mais il y a eu quand même un certain nombre de faiblesses qui étaient liées à une faible coordination de l’action gouvernementale dans la mise en œuvre du Plan », a-t-il ajouté. Docteur Larba a rassuré l’opinion que ces dysfonctionnements permettront aux différents acteurs de prendre des mesures idoines pour les années à venir au cas où une crise survenait.

En rappel, entre mars 2020 et juillet 2022, 21 204 cas de covid ont été enregistrés pour 387 décès et plus de 2,7 millions de doses de vaccin ont été administrés.

Service d’Information du Gouvernement

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