Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a rencontré, le samedi 27 septembre 2025 à la Représentation permanente du Burkina Faso à New York, la communauté burkinabè vivant aux États-Unis. Cette rencontre fraternelle a permis d’exposer les avancées de la Révolution progressiste populaire et de réaffirmer la détermination du Burkina Faso à poursuivre la lutte pour sa souveraineté.

Dès l’entame de sa déclaration liminaire, le Chef du Gouvernement a salué la mémoire des combattants tombés pour la patrie. « C’est grâce au sacrifice de nos guerriers que nous pouvons aujourd’hui entretenir l’espoir d’un Burkina Faso debout, ayant reconquis sa dignité et son indépendance », a-t-il affirmé.

Sur le terrain sécuritaire, le Premier ministre a mis en exergue les victoires enregistrées par les forces combattantes et les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) : « Nous enregistrons des victoires significatives et reconquérons des zones qu’on croyait définitivement perdues », a-t-il déclaré, tout en appelant à la vigilance face aux « stratégies perfides de l’ennemi, comme la pose de mines artisanales ». Élargissant son propos, il a replacé la lutte nationale dans une perspective plus large : « Nous devons combattre sur deux fronts : contre le terrorisme qui endeuille nos populations, mais aussi contre l’impérialisme qui tente de nous maintenir dans la dépendance. Notre révolution est celle de la dignité, de la liberté et de l’affranchissement de toutes les formes d’asservissement. »

Au plan économique et diplomatique, le Chef du Gouvernement a rappelé la rupture introduite dans la gouvernance des ressources nationales. « Nous ne sommes pas venus ici pour mendier. Nous avons tout au Burkina Faso. Ce que nous demandons, c’est simplement qu’on nous laisse tranquilles », a-t-il martelé, avant d’ajouter : « Contrairement à ce qu’on a voulu nous faire croire, notre pays n’est pas pauvre. La nature nous a bénis. » Illustrant ses propos, il a cité l’exemple des ressources minières : « Rien qu’en début septembre, nous avons mobilisé plus de 36 tonnes d’or, alors qu’à l’arrivée du Capitaine, nous n’avions pas un seul gramme officiellement recensé. »

Avant la séance des questions et réponses, le Premier ministre a rappelé que « la Révolution progressiste populaire est le combat de chaque fils et de chaque fille du Burkina Faso. Ensemble, nous faisons face, avec courage et audace, pour que nos enfants et petits-enfants soient fiers de nous. »

Les échanges ont montré la diversité des préoccupations de la diaspora. Elles vont de la question des infrastructures à la valorisation de la culture nationale. Abordant la question des infrastructures, le Chef du Gouvernement a présenté la vision portée par le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré. À travers l’initiative Faso Mêbo, des brigades équipées sont en déploiement dans les régions pour construire et réhabiliter les routes. L’ONBAH, également réhabilité, contribue à la réalisation de barrages et d’aménagements hydroagricoles. Cette approche vise à développer une capacité endogène pour réduire la dépendance aux prêts extérieurs et mobiliser la jeunesse à travers des chantiers à haute intensité de main-d’œuvre. Il a insisté sur la place centrale de l’éducation dans la refondation nationale et annoncé la révision des curricula scolaires afin de refléter l’histoire et le patrimoine du Burkina Faso, en remplaçant les récits coloniaux par des contenus valorisant l’identité nationale.

La communauté burkinabè des États-Unis a aussi exprimé ses attentes. Entre autres doléances, elle a souhaité que les enfants puissent bénéficier du Camp Vacances Faso Mêbo, dans le but de renforcer leur lien avec la mère patrie. Elle a par ailleurs plaidé pour la mise en place de mécanismes adaptés facilitant sa participation au développement du pays, notamment à travers l’investissement et la transmission de compétences dans les domaines technologiques et scientifiques, conformément à la vision du Président du Faso. Sur le sujet, le Premier ministre a annoncé la mise en place d’une plateforme intégrée de services pour la diaspora, regroupant les ministères des Affaires étrangères, de l’Économie, du Commerce, de l’Administration territoriale et d’autres départements concernés. Ce guichet unique permettra à tout Burkinabè de l’extérieur d’effectuer ses démarches administratives en matière d’investissement (agréments, foncier, documents officiels) en toute transparence et sans passer par des intermédiaires familiaux.

À travers ces échanges, le Chef du Gouvernement a réaffirmé la détermination du Burkina Faso à poursuivre la Révolution progressiste populaire avec l’ensemble de ses fils et filles, de l’intérieur comme de la diaspora, dans un esprit de souveraineté, de dignité et de responsabilité.

𝐃𝐂𝐑𝐏/𝐏𝐫𝐢𝐦𝐚𝐭𝐮𝐫𝐞