Le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a présidé, ce vendredi 28 février 2025, la cérémonie commémorative de la Semaine des langues africaines et du jubilé d’argent de la Journée internationale de la langue maternelle.
La cérémonie a été marquée par des symboles forts, notamment l’hymne national, entonné en langue mooré, et la traduction des interventions dans d’autres langues nationales telles que le dioula, le fulfuldé, le Kasim (langue des kasséna) et le gourmanchéma. En mettant ainsi en exergue sa diversité linguistique, le Burkina Faso réaffirme son attachement à ses richesses culturelles et sa volonté de transmettre ce patrimoine aux générations futures.
Dans son discours livré en langue mooré, le Chef du Gouvernement a rappelé l’importance des langues maternelles dans la transmission des valeurs culturelles et identitaires. Il a souligné que l’oubli des origines conduit à la perdition. Une telle célébration, a-t-il déclaré, est une opportunité précieuse pour redonner aux langues maternelles leurs lettres de noblesse. C’est pourquoi il a appelé à un engagement collectif pour la préservation et la valorisation des langues de nos différentes communautés à l’école et dans les familles.
Cette célébration conjointe de la langue maternelle et des langues africaines traduit la volonté des autorités burkinabè de promouvoir et de préserver les langues nationales, qui jouent un rôle fondamental dans la construction identitaire et le développement des communautés.
Les activités organisées du 21 au 28 février 2025 sur toute l’étendue du territoire ont permis de sensibiliser au rôle des langues maternelles dans l’éducation, la cohésion sociale et le développement durable.
𝐃𝐂𝐑𝐏/𝐏𝐫𝐢𝐦𝐚𝐭𝐮𝐫𝐞
